Mes intentions AVANT d’avoir mon atelier : le syndrome de l’atelier
C’est parti pour la première des Ciloubinews. Normalement, vous la recevrez un vendredi sur deux. Ou peut-être parfois le samedi, si je ne tiens pas la cadence… Je n’ai vraiment pas envie de me mettre la pression.
Je me suis demandée de quoi je pourrais vous parler pour cette première. Une astuce vraiment Waou ? Une idée qui va changer votre vie ? Un tuto d’une création digne de Pinterest et Instagram réunis ? Une citation de coach de vie inspirante et épiphanique (j’invente des mots si je veux ^^) ? Perdu… Je vais plutôt faire un petit tour du côté de mes défauts. Ouais, je sais, ça fait moins rêver. Mais cette Newsletter, je l’ai tellement procrastinée que ça ne me semblait pas très juste de partir sur un air de championne qui vous explique la vie et les 3 étapes clés pour la réussir.
Je me connais assez bien pour savoir que cette newsletter, elle a suivi un parcours très caractéristique d’un tas de projets personnels. J’appelle cela le syndrome de l’atelier. Et c’est de lui dont je vais vous parler.
Je ne sais pas vous mais moi, avant de me lancer dans un projet, je le rêve, je le fantasme. C’est une démarche assez précieuse car je note ces envies. J’essaye d’être claire avec mes intentions. Ensuite, je trouve cela plus simple pour trouver les chemins d’y parvenir.
Pour le dire autrement, selon ma croyance, si je sais ce que je veux, c’est un bon départ pour réfléchir à comment l’obtenir. Mon atelier par exemple, je l’ai beaucoup fantasmé. Au travers de cette “pièce à moi”, comme dirait Virginia Wolf, je voyais la solution à tous mes blocages. Il me FALLAIT cet atelier afin de détruire mes freins de l’époque. C’était la réponse miracle à tous mes manquements, à toutes mes excuses. Et le début du syndrome de l’atelier.
J’ai désormais un merveilleux atelier et vous vous en doutez, la magie n’a pas eu lieu. Je ne fais pas plus d’aquarelles qu’avant, je procrastine toujours beaucoup, mon atelier est constamment en bazar, je suis loin de terminer tous les projets que j’entreprends, voire je ne les commence même pas pour l’immense majorité…
Alors quelle est la morale ? Il n’y en a pas. Désolée, une nouvelle fois pour ce manque de conclusion en trois actes… Je n’ai pas de flèches lumineuses pour vous indiquer les raccourcis face aux problèmes de la vie.
Déjà parce qu’on est toutes et tous différent.e.s (Merci Docteur Obvious). Ma façon de réagir ne sera jamais la vôtre. Dans un contexte similaire, il y a des gens qui feraient mieux, pire, autrement… Alors si en plus on change le contexte, laisse tomber la neige.
En fait, si j’avais envie de vous faire ce retour d’expérience, un peu décevant sans doute, c’est justement pour cela. Mon atelier n’a pas révolutionné qui j’étais. Mes défauts, mes qualités n’ont pas muté dans les travaux. Le syndrome de l’atelier demeure. J’ai vraiment réalisé que j’étais la reine des excuses. Enfin… la reine je ne sais pas, car j’ai l’impression que ce royaume humain est rempli d’autres reines et rois du même acabit. Mais ça va.
Je n’ai pas besoin d’atelier pour avancer. J’avançais avant lui. Et il n’existe pas de magie qui va me transformer en être hyper performant, hyper concentré, maniaque… Je ne suis pas cet humain-là (même si ça peut m’arriver, sur un malentendu).
En revanche, je sais bosser dans des tas de contextes différents, y compris dans un bordel fou, je sais faire avancer plusieurs projets complexes en même temps, voire en terminer quelques-uns ^^ ! Je peux être concentrée, efficace, je sais aussi ranger mes affaires. Pas à 100% de mon existence. Juste quand il le faut.
Quant à l’atelier, certes, il n’a pas engendré les miracles escomptés mais, au delà du syndrome de l’atelier, il développe les racines de tellement d’autres bénéfices incroyables auxquels je n’avais même pas songé. Si je croise la petite fée, au lieu de lui demander la paix dans le monde, je lui suggèrerai d’accorder à tous les humains un espace de créativité comme celui-ci, un lieu où on peut être soi-même, un lieu avec une porte qu’on décide d’ouvrir et de fermer, une zone de calme et de tempête pour naviguer pleinement dans sa vie.
Ma vie est faite d’excuses. C’est vrai. Mais ce serait n’utiliser qu’un seul œil si je la réduisais à cela. Je crois que c’est pareil pour plein d’autres humains, dont vous qui me lisez. On avance AUTANT qu’on s’excuse de ne pas aller assez vite, assez bien. (Aux yeux de qui d’ailleurs… par rapport à quoi ? ). Et prend-on autant de temps à se féliciter qu’à s’engueuler. Je ne crois pas non… Mon atelier est devenu une oasis créative, mais ma créativité n’était pas en sommeil avant lui.
Mes excuses sont des compagnes de route mais moi, je suis mon alliée pour l’éternité.
Et vous ? Avez-vous le syndrome de l’atelier ?
Il n’y a pas que le syndrome de l’atelier dans la vie ! La preuve, je lis et j’écoute des podcasts ! Voici mes recos du moment.
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Voici deux articles récemment publiés sur mon blog.
J’ai enfin publié le bilan de mon année 2023 et partagé avec vous mes envies pour l’année 2024. Merci pour tous vos messages !
Je vous parle des oiseaux qui viennent se régaler à ma mangeoire connectée. Comme diraient les vieilles publications Facebook : le premier va vous surprendre… ^^
J’en profite pour ressortir de mon chapeau d’anciens articles du blog pour leur offrir une seconde chance d’être lus.
Un article qui parle de ma créativité dite “Sphérique”, terme que j’emprunte à un juron anglais “Spherical bastards“. Un ancien article qui fait écho avec le thème de cette newsletter.
Parce que ça arrive, bientôt, voici une idée pour organiser la Saint Valentin à la maison et même en famille si ça vous dit ! Une soirée cocooning comme on les aime !
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CC Cilou, moi aussi j'ai eu le syndrome de l'atelier ... et je suis d'accord nos défauts et nos qualités sont toujours les mêmes mais ... c'est cool d'avoir un espace " à soit " ... ou tout le "bordel" est regroupé :-) .